Nostalgie de la Lumière est un film documentaire de Patricio Guzmán. Cinéaste engagé (Salvador Allende, Le cas Pinochet) mais aussi passionné d’astronomie depuis son adolescence, Patricio Guzmán nous emmène dans le désert d’Atacama pour un voyage dans la mémoire. Mémoire des étoiles que les télescopes géants du VLT entre autres révèlent dans toute leur magie, mais aussi mémoire des disparus de la dictature, que des femmes tentent avec peu de moyens et de soutiens, de faire renaître avec dignité et force.
Sortie nationale le 27 octobre 2010
Synopsis
Au Chili, à trois mille mètres d’altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu’elle permet de regarder jusqu’aux confins de l’univers.
C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi les ossements des prisonniers politiques de la dictature.
Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d’une probable vie extraterrestre, des femmes remuent les pierres au pied des observatoires, à la recherche de leurs parents disparus…
Quelques notes du réalisateur Patricio Guzmán
LE DÉSERT D’ATACAMA Le désert est un immense espace hors du temps, fait de sel et de vents. Une parcelle de la planète Mars sur la planète Terre. Tout y est immobile. Pourtant, cette étendue est remplie de traces mystérieuses. Quelques villages vieux de deux mille ans sont toujours là.
Les trains abandonnés dans les sables par les mineurs du 19e siècle n’ont pas bougé. Il y a aussi de gigantesques coupoles qui ressemblent à des vaisseaux spatiaux échoués et dans lesquelles vivent les astronomes. Partout, il y a des ossements. À la nuit tombée, la Voie Lactée est si lumineuse qu’elle projette des ombres sur le sol.
LE PRÉSENT INVISIBLE Pour un astronome, le seul temps réel est celui qui vient du passé. La lumière des étoiles met des centaines de milliers d’années à parvenir jusqu’à nous. C’est pourquoi les astronomes regardent toujours en arrière. Vers le passé. Il en est de même pour les historiens, les archéologues, les géologues, les paléontologues et les femmes qui cherchent leurs disparus. Tous ont un point commun : ils observent le passé pour mieux saisir le temps présent et futur. Face à l’incertitude de l’avenir, seul le passé peut nous éclairer.
LA MÉMOIRE INVISIBLE La mémoire assure nos vies, tout comme la chaleur de la lumière solaire. L’être humain ne serait rien sans mémoire – un objet sans palpitations – sans commencement et sans avenir. Après 18 ans de dictature, le Chili connaît de nouveau la démocratie. Mais à quel prix… Beaucoup ont perdu leurs amis, leurs parents, leur maison, leur école, leur université. Et d’autres ont perdu la mémoire, peut-être pour toujours.
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je trouve ce film, enfin la bande d’annonce, assez émouvante, il faut absolument que j’aille voir ce film, il y a l’air d’y avoir de belles images du ciel, du VLT et de quelques nébuleuses…
ce film est a voire
valentin
Alors que commence sa deuxième semaine d’exploitation, ce film n’est toujours pas à l’affiche d’un cinéma à proximité… Faudra-t-il attendre une (hypothétique) sortie vidéo pour le voir ?
Ça se rapproche… le film sera diffusé aux studios du Chapeau-Rouge à Quimper à partir du 18 novembre. C’est toujours mieux que les séances à Brest, Rennes et Nantes, mais quand même… Encore un petit effort, les programmateurs de salles lorientais !