Optique |
Jumelles
Description :
Les jumelles se composent essentiellement de lentilles et de prismes.
Les deux chiffres sur le côté signifient par exemple pour une jumelle 10×50 : cette paire de jumelle est un instrument qui grossit 10 fois et dont le diamètre de l’objectif est de 50 millimètres.
Avantages :
C’est un instrument beaucoup moins onéreux qu’un télescope, et plus facile à utiliser. On peut s’en servir dans d’autres domaines.
Son champ visuel et la vision binoculaire en font un instrument très agréable à l’usage (surtout quant on est confortablement installé dans une chaise longue sous un ciel étoilé).
Inconvénients :
Le grossissement est très faible.
Schéma :
Lunettes
Description :
Une lunette est constituée d’un tube optique et de deux lentilles convergentes.
Avantages :
On peut avoir une image avec une grande netteté et un contraste important. Rien ne vient gêner le passage des rayons lumineux. Le tube est fermé et donc il n’est pas exposé aux turbulences thermiques.
Inconvénients :
Il faut augmenter le diamètre pour récolter plus de lumière. L’aberration chromatique résiduelle. Le prix de lunettes parfaitement corrigées de l’aberration chromatique est très élevé.
Schéma :
Télescopes
Newton
Description :
Dans un télescope, le faisceau de lumière est reçu par un miroir concave qui retourne la lumière collecté vers un miroir plan incliné à 45°. Ce dernier renvoi la lumière en dehors du tube.
Avantages :
C’est l’instrument le plus répandu parmi les astronomes amateurs. Le prix est assez raisonnable. Grande souplesse d’emploi. Pour les bricoleurs, c’est aussi l’instrument le plus aisé à fabriquer.
Inconvénients :
20 à 25% d’obstruction avec le miroir secondaire.
Le transport de ce matériel est délicat à cause des miroirs qu’il ne faut pas bouger (leur réglage est cependant aisé avec un peu d’experience). Le tube du télescope étant ouvert, il se produit des échanges thermiques qui demandent une parfaite acclimatation du télescope, lors d’une sortie, pour pouvoir bénéficier de performances optimales.
Schéma :
Cassegrain
Description :
Le miroir primaire est concave et le secondaire est convexe. Le foyer se trouvant derrière le primaire, celui-ci doit être percé en son centre.
Avantages :
Télescope compact et totalement achromatique. Sa longue focale (donc un fort pouvoir de grossissement) lui confère un gros avantage pour les observations en haute résolution planétaire.
Inconvénients :
Le miroir primaire doit être percé à la construction. Il peut avoir de la lumière parasite si les « par soleil » ou « baffle » ne sont pas bien calculés. 33% d’obstruction avec le miroir secondaire.
Schéma :
Schmidt-Cassegrain
Description :
Le miroir primaire est concave, le secondaire est convexe et à l’avant du tube se trouve la lame de fermeture appelée « Lame de Schmidt ».
Avantages :
Il est léger, compact et facile d’utilisation. Son prix est relativement compétitif car il est très répandu dans le commerce.
Inconvénients :
Le champ utile est restreint. 35 à 37% d’obstruction avec le miroir secondaire.
Schéma :
Obstruction
Monture |
Azimutale
Cette monture est la plus simple et équipe généralement les instruments d’entrée de gamme. En faite cette monture possède deux axes de rotation, l’un étant horizontal et l’autre vertical. Son utilisation est donc extrêmement naturel ce qui facilite l’initiation. Elle possède pourtant un gros inconvénient en astronomie. En effet, pendant la nuit, les étoiles ne se déplacent pas horizontalement ou verticalement. Elle forme en faite un arc de cercle sur la voûte céleste. Pour suivre une étoile il faut donc perpétuellement agir sur les deux axes de la monture. Ce phénomène bien que négligeable à l’ œil nu, prend toute son importance dans un télescope ou une lunette car leur but est avant tout de grossir une image. Or, plus on grossira, plus le phénomène de rotation sera accentué et plus il faudra perpétuellement faire des corrections sur les 2 manettes à la fois.
Equatoriale
Cette monture fut élaborée pour résoudre le problème des montures azimutales. Son principe est basé sur une mécanique avec un axe supplémentaire. Le mouvement en arcs de cercle des étoiles est implicitement lié à la rotation de la terre et à notre position sur celle-ci. La monture équatoriale possède un axe appelé axe polaire ou axe d ?ascension droite. Pour pouvoir compenser parfaitement la rotation de la terre, on aligne cet axe de manière parallèle à l’axe nord/sud de la terre en réglant la latitude. Lorsque la terre tourne il nous suffit de faire tourner cet axe dans le sens contraire pour en compenser l’effet. Il en résulte qu’un mouvement d’entraînement régulier de cet axe (à la main ou mieux avec un petit moteur) nous permettra de toujours garder l’objet dans le champ de vision de l’instrument, car celui-ci formera un arc de cercle suivant les étoiles. |
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